- Sensibiliser les organismes d’enseignement supérieur et de recherche et les structures culturelles, ainsi que les entreprises, à la sauvegarde du patrimoine scientifique et technique contemporain
- Susciter l’organisation dans les régions d'un réseau local autour d’un chef de projet, d’un comité de pilotage et d’un comité scientifique
- Repérer, inventorier, documenter et photographier les objets dans les laboratoires de la recherche publique et privée afin de réaliser des « fiches objet » sauvegardées dans une base de données multimédia.
- Concevoir et réaliser, dans un esprit de valorisation, des vidéos, des parcours de chercheurs, et des collections d’objets
- Transférer des inventaires réalisés dans les régions vers la base de données nationale et le site web associé
- Conserver les objets dans des locaux adaptés sur place ou dans des musées
- Accompagner la mise en œuvre du programme dans les régions par suivi et coordination nationale, tout en généralisant la méthodologie sous forme de conseils et d’expertises
- Valoriser ce patrimoine par des événements marquant les étapes de réalisation sous diverses formes au niveau des régions et au niveau national
- Susciter autour de ce « patrimoine » des actions de recherche pluridisciplinaires
Les principaux acteurs sont les organismes de recherche et d'enseignement supérieur, les PRES, les entreprises, les structures culturelles scientifiques et techniques dont les musées et les CCSTI, et les délégations des Cnam en régions, les délégations ministérielles (DRRT,...), les collectivités.
La mission nationale se développe à l'échelle internationale depuis 2006, avec la création d'un consortium regroupant des musées de sciences et techniques (Londres, Milan, Liège...) et des universités possédant des collections (Athènes, Coimbra...). Il accueille de nouveaux partenaires avec le Canada, et le Musée MIT à Boston.
Pour développer cette mission, un dispositif s'est initialement constitué au Musée des arts et métiers à Paris. Depuis 2019 à la PICST (Patrimoine, Information, Culture Scientifique et Technique), il est doté :
- d'une cellule de coordination nationale,
- d'un conseil scientifique européen,
- d'un observatoire du Patrimoine scientifique et technique contemporain.
Celui-ci étudie les axes de réflexion et d'évolution à développer sur les champs patrimoniaux juridiques, historiques et sociologiques. Actuellement, un groupe de travail continue à réfléchir au statut juridique des objets et un groupe de réflexion "technique" travaille sur l’indexation des données, les critères de sélection des instruments (et documents associés) représentatifs de l'évolution des sciences et des techniques de la période contemporaine. La cellule nationale s’appuie sur des outils multimédia permettant de réaliser un inventaire commun : la base nationale des inventaires intégrant l'ensemble des données des partenaires du réseau (fiches d'inventaire d'objets, interviews-vidéos de chercheurs, animations pédagogiques, etc) et un site web sémantique et dynamique (www.patstec.fr). Ce dernier est directement associé à la base de données, permettant une consultation ressources multimédias.
La cellule nationale organise régulièrement des journées d’études, des colloques sur des points généraux ou spécifiques du domaine. Elle organise aussi un séminaire de recherche dont l’objectif est de placer les objets collectés dans leur contexte historique, scientifique, économique et culturel au sens large. Cette approche peut permettre de développer des recherches entre différentes spécialités, en lien avec l’entreprise et l’innovation, et de renforcer le rôle culturel de l’université.
Depuis le 1er septembre 2019, l’activité Patstec a été placée au sein de la Mission PICST du Cnam. Cette mission pour le Patrimoine, l'Information et la culture scientifique et technique, dépend directement de l’adjointe à l’Administrateur général du CNAM. Elle pilote les services du Musée des arts et métiers, de la bibliothèque, du service des archives et de la mission réseaux et recherches. Cette Mission a aussi vocation à partager largement ces sujets sur les patrimoines et la culture scientifique et technique avec le réseau national et international du Cnam, dont les missions fondamentales reprennent celles de l'établissement public.