Mission nationale de sauvegarde du patrimoine scientifique et technique contemporain

Description

Ce J-mètre ou Joule mètre d'AOIP possède un plateau en aluminium percé afin de pouvoir être
fixé à une table grâce à des serres-joints. Au centre se
trouve une platine avec une pièce cylindrique isolante. Un calorimètre
en cuivre est fixé grâce à trois vis sur cette pièce. A
une extrémité du plateau, une tige en métal supporte une autre tige
munie d'encoches à laquelle est accroché un ressort. Cet ensemble permet
de tenir une tresse en cuivre d'un côté. Cette tresse est enroulée autour du calorimètre. De l'autre côté de la tresse,
un poids de 5 kg la maintient tendue. Une manivelle permet de faire tourner le calorimètre. Cette manivelle active aussi une languette en métal
reliée à un compte tour indiquant ainsi le nombre de tours de
manivelle.
L'utilisateur rempli le calorimètre d'eau. La rotation de ce dernier autour de la corde chauffe son contenu. L'utilisateur mesure ce
réchauffement grâce à un thermomètre introduit dans le calorimètre.
Un J-mètre permet d'expliquer l'effet Joule : l’apport d’énergie
à un système, ici suite au frottement entre la tresse et le calorimètre, échauffe un corps, ici l'eau contenu dans le calorimètre.

Utilisation

Le J-mètre était utilisé pour l'enseignement par les anciennes écoles normales de filles et de garçons de la Roche-sur-Yon (actuelle ESPE - Ecole Supérieure du Professorat et de l'Education).
L'école normale primaire de garçons de Vendée ouvre à La Roche-sur-Yon à l'automne 1837. Ce n'est qu'en 1884, que l'école normale de filles se constitue.